Le Delap de Pascale Miracle
Militante sur la campagne de 2012, je me souviens des points politiques de François le matin à l’usine au Lilas. C’était passionnant, on avait le droit de ne pas être d’accord, on débattait, et tout ça, ça donnait beaucoup de désir.
François était suffisamment aligné avec lui même pour avoir une autorité naturelle qui avait plus à voir avec son amour de la pensée politique qu’avec sa fonction. Toujours attentif, pince sans rire, il avait compris ce qu’un engagement politique représente pour un militant et il le chérissait. Il savait aussi accompagner en nous laissant la possibilité de se tromper parce que ça permettait de faire grandir les choses. Bref Delap.