Le Delap d'Eric Moulin
C'était l'époque de "Place au peuple" et des "têtes dures". J'avais bien deux trois idées politiques et j'avais voté non au projet constitutionnel en 2005.
Un jour, il est venu manger à la maison, j’avais cuisiné des perdrix et des cèpes (que j’avais pris l’habitude de ramasser avec mon copain Jacques). On a bu la bouteille de Fitou. Il voulait monter un mouvement populaire dans la ville; ouais! C’était bien ça ! Sur le plan culinaire, je ne m’étais pas trompé : il aimait la côte de veau, les trompettes de la mort et le Fixin. J’ai lu ses bouquins. Forcé ! Et puis, je me suis retrouvé sur la liste électorale et a coller des affiches. Avec les autres, bien sûr !
Pour moi, ce ne fût jamais Delap. Mais il reste François.